La Libye a annoncé la mort du chef jihadiste Mokhtar Belmokhtar, cerveau de la meurtrière prise d’otages d’In Amenas en Algérie en 2013, dans un raid américain sur l’est de la Libye, mais les Etats-Unis ne l’ont pas confirmée.
Washington a indiqué que Belmokhtar avait bien été la cible d’une frappe américaine, mais qu’il étudiait toujours son impact.
« Notre première évaluation est que le bombardement a réussi » à tuer Belmokhtar, « mais nous ne sommes pas prêts » à confirmer cette évaluation, car « nous n’avons pas finalisé » le processus de vérification, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, le colonel Steve Warren.
De son côté, le président français François Hollande a estimé qu’il y avait « une très forte probabilité » que le chef jihadiste algérien ait été tué, en soulignant que les services secrets français savaient qu’il se trouvait en Libye.
S’il était confirmé, le décès de Belmokhtar représenterait un succès dans la traque que mènent les Américains contre les chefs des groupes jihadistes, qu’ils pourchassent dans de nombreux pays notamment à l’aide de drones. Agence
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