Le Suisse Sepp Blatter, âgé de 79 ans, a été réélu ce vendredi à Zurich à la tête de la Fédération internationale de football (Fifa) pour une durée de quatre ans. Blatter a profité du retrait de son seul adversaire, le Prince jordanien Ali bin Al Hussein, à l’issue du premier tour du vote lors duquel il avait manqué la majorité des deux tiers pour sept voix seulement.
Il avait raison de se sentir déjà vainqueur Sepp Blatter. Les 209 fédérations qui composent la Fifa l’ont propulsé à la tête de l’organe suprême du football mondial ce vendredi lors du 65e congrès de la Fédération internationale à Zurich.
Les arrestations de neuf responsables de la Fifa pour des faits de corruption n’ont pas eu raison du Suisse de 79 ans qui a été élu pour un cinquième mandat consécutif à la Fifa dont il est le président depuis 1998. Il y a 17 ans, Blatter succédait au Brésilien, Joao Havelange qui était lui-même resté 24 ans à la tête de la fédération internationale de football.
Au terme du premier tour, le président sortant avait recueilli 133 voix, sept de moins que la majorité des deux-tiers nécessaire pour que le vote ne soit clôt après un tour seulement. Le Prince jordanien Ali bin Al Hussein avait recueilli 73 voix à l’issue de ce premier tour, prouvant que Sepp Blatter n’est plus aussi régnant au sein de l’instance internationale.
Le Jordanien s’est finalement retiré du processus de nomination avant le début du second tour. Dès le début de son allocution, Blatter a tenu à remercier son adversaire avant de se lancer dans une diatribe enflammée sur l’avenir de la Fifa. « Nous allons ramener le bateau (de la Fifa) là où on joue au football. Je promets de donner une Fifa plus forte à mon successeur », a-t-il déclaré une fois élu, visiblement ému et soulagé. Agence
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