Barack Obama a salué samedi à Selma (sud) le courage de ceux qui, il y a 50 ans, ont lutté pour obtenir le droit de vote pour tous, tout en soulignant que la marche contre le racisme n’était « pas terminée ».

« Une erreur répandue consiste à suggérer que le racisme a disparu, que le travail entrepris par des hommes et des femmes de Selma est terminé. (…) Cela n’est pas vrai », a déclaré le président des Etats-Unis dans une discours prononcé depuis cette petite ville de l’Alabama devenue emblématique de la lutte pour les droits civiques.

Le président a par ailleurs dénoncé  la mise en place dans certains Etats américains de lois visant à rendre le vote « plus difficile » pour les minorités.

« Aujourd’hui même, en 2015, 50 ans après Selma, il y a des lois à travers ce pays conçues pour rendre le vote plus difficile », a lancé M. Obama, visant, sans les nommer, ses adversaires républicains accusés par les démocrates de brandir la menace de la fraude électorale pour introduire des contraintes supplémentaires.

La ville de Selma (Alabma) est un haut lieu de la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis. Agence

 

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