Après plus de 15 heures de négociations, un accord a enfin été signé sur la crise en Ukraine
« On a réussi à trouver un accord sur l’essentiel », s’est félicité M. Poutine à l’issue de seize heures de négociations avec ses homologues ukrainien et français, et la chancelière allemande.
L’accord sera mis en vigueur dès le 15 février. Il porte sur un cessez-le-feu et sur le retrait des belligérants et de leurs armes lourdes permettant la création d’une zone tampon élargie.
Le président François évoque « un espoir sérieux même si tout n’est pas encore accompli ». François Hollande confirme « un accord sur le cessez-le-feu et un règlement politique global ».
Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont mené ces négociations à Minsk, capitale de la Bielorussie.
A Minsk, Merkel a affirmé qu’elle ne se faisait « aucune illusion » au sujet de l’accord sur l’Ukraine, soulignant qu’il y avait encore « de gros obstacles » à surmonter avant d’arriver à une solution au conflit.
« Nous avons maintenant une lueur d’espoir », a dit Mme Merkel dans la capitale bélarusse au sortir de longues négociations, selon une déclaration transmise par ses services. Mais « je ne me fais aucune illusion, nous ne nous faisons aucune illusion », a-t-elle ajouté. « Il va encore y avoir de gros obstacles devant nous (…) il y a toutefois une vraie chance de faire évoluer les choses vers le meilleur ». Agence
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