La Coordination Nationale des Producteurs et Réalisateurs de l’Audiovisuel en Guinée (CNPRIA-Guinée) et l’Organisation Culturelle pour la Paix et le Développement en collaboration avec l’Observatoire Nationale de la Culture et de la Lutte contre la Piraterie, a indiqué que la production et la distribution des œuvres cinématographiques et vidéographies sont devenues de plus en plus difficiles, et que le Bureau Guinéen de Droits d’Auteurs (BGDA) est à l’origine de la piraterie des œuvres et des arrestations arbitraires en Guinée.
C’était lors d’une d’une conférence, tenue lundi 2 février 2015 à la Maison de la Presse à Coléah. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre des problématiques de la production cinématographique et vidéographie en Réplique de Guinée.
Le président de la CNPRIA Ibrahima Aminata Kaba, a fait savoir que ce consortium d’association des producteurs et réalisateurs, œuvre pour la promotion du secteur cinématographique et vidéographique en Guinée avec pour objectif notamment, la restauration de la confiance entre les acteurs évoluant dans ces secteurs et le renforcement des circuits de distribution des œuvres à travers le pays.
Selon lui, ce secteur connait également d’autres difficultés qui sont entre autres, l’absence de la Guinée dans les rencontres cinématographiques et audiovisuelles dûe à la qualité et des faibles moyens des producteurs locaux, la diffusion dans les différents quartiers par des câblodistributeurs sans l’autorisation préalable et le non respect des textes, des lois réglementant les professions du cinéma et d’audiovisuel en Guinée. Minkailou Camara
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