UN general assemblyLa 69ème session ordinaire de l’Assemmblée générale des Nations-Unies à New York en présence d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le président guinéen le professeur Alpha Condé.

 

L’ouverture de la session a été marquée par l’intervention du président américain Barack Obama qui a plaidé mercredi pour qu’un « effort plus important » soit engagé au niveau international pour éradiquer la plus grave épidémie du virus Ebola depuis son identification en 1976, qui sévit en Afrique de l’Ouest.

 

« Nous avons besoin de faire un effort plus important pour donner un coup d’arrêt à cette maladie qui pourrait tuer des centaines de milliers de personnes, infligeant des souffrances horribles, déstabilisant des économies, et qui se déplace rapidement au-delà des frontières », a déclaré M. Obama devant l’Assemblée générale de l’Onu.

 

Barack Obama a par ailleurs  évoqué mercredi, à la tribune de l’ONU, les « tensions raciales » qui traversent la société américaine, rappelant les manifestations de Ferguson après qu’un jeune Noir y a été abattu par un policier blanc début août.

 

« Au milieu d’un été marqué par l’instabilité au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, je sais que le monde a aussi prêté attention à ce qui se passait dans la petite ville américaine de Ferguson, dans le Missouri », a-t-il déclaré.

 

« Oui, nous avons nos propres tensions raciales et ethniques », a-t-il poursuivi lors de son discours devant l’assemblée générale des Nations unies à New York.

 

Le président guinéen le professeur Alpha Condé qui est arrivé ici samedi, s’adressera à l’assemblée générale le vendredi 26 septembre.

 

De source diplomatique guinéenne à l’Onu, le discours du chef de l’Etat portera essentiellemnt sur la virus ebola.