mohamed sakoDéclaré candidat il ya environ deux semaines, Mohamed Sako (photo), PDG de Guinea Edugrade, a officiellement lancé sa campagne dimanche pour la présidence de la communauté guinéenne de la grande région de Washington.

 

C’était lors d’un barbecue géant à Hyattsville où parents, amis et supporters se sont retrouvés en grand nombre pour exprimer leur soutien à sa candidature.

 

Plusieurs poids lourds de la communauté dont Bob Sow du Baltimore, Alpha Oumar Sow, président de l’Association des ressortissants du Foutah,  le Grand Cherif de Washington et la présidente des femmes guinéennes de la région, Mme Camara Marie Louise, étaient présents.

 

M. Sako dont le slogan de campagne porte sur un “Nouveau Souffle” pour la communauté, a mis l’occasion à profit pour réitérer son engagement à bâtir une communauté guinéenne forte et unie.

 

S’il est est élu, a t-il dit, il s’emploiera à “améliorer la transparence dans la gestion des affaires et promouvoir l’unité, la concorde et l’entraide mutuelle entre les Guinéens sans distinction.”

 

Selon M. Sako, “il existe de nombreuses opportunités pour les Guinéens aux Etats-Unis que le Bureau sortant n’a pas su profiter” au nombre desquels il a cité l’éducation, l’immigration et la santé.

 

Il estime que le Bureau sortant est un échec pour la communauté guinéenne de Washington dans la mesure où, en deux ans d’exercice, « ce bureau n’a réalisé aucune de ses promesses » dont l’acquisation d’un centre d’éducation et de récréation cher à bon nombre de Guinéens ici.

 

“Je vous promets que mon Bureau trouvera un centre pour les Guinéens au cours de mon mandat”, a lancé M. Sako, fondateur de Guinea Edugrade, une ONG nationale dont le but est de faciliter l’éducation des jeunes en Guinée.

 

Son directeur de campagne, Gallice Junior, qui l’avait précédé sur le podium, a pour sa part ridiculisé la stratégie “malicieuse” du vice-presidentdu Bureau sortant Sam Soumah qu’il qualifie de candidat de statu quo.

 

Selon Gallice Jr., M. Sam Soumah, qui fut président de l’association de la Basse Guinée de Washington, manque la compétence et la crédibilité nécessaires pour diriger le Bureau des Guinéens dans la région, un bureau qui, a t-il poursuivi,  » a besoin d’être dirigé par un homme de vision que représente Mohamed Sako. »

 

« M. Sako a déjà fait ses preuves. Il est l’un des rares Guinéens qui possède un centre de formation uniquement pour les jeunes en Guinée afin d’aider ses compatriotes. Il n’a pas fait ça pour être riche. Il l’a fait parce qu’il croit que l’avenir de notre pays se trouve dans la formation de sa jeunesse. Et M. Sam Soumah? Qu’a t-il fait pour nous dans la communauté? s’intérroge Gallice Jr. pour qui cette élection est le choix entre le statu quo et le changement.

 

Les élections auront lieu le 28 septembre. Mais en moins de deux semaines du scrutin, il ya une question clef qui se pose: Est-ce tous les Guinéens de Washington auront le droit de voter pour le candidat de leur choix?

 

Selon le Bureau sortant, les Guinéens qui ne se sont pas acquittés de leurs cotisations annuelles ne voteront pas. Ce à quoi la commission électorale et nombreux citoyens sont catégoriquement opposés.

 

Pour le directeur de campagne Gallice Jr.,  « l’idée d’écarter la majorité des Guinéens des urnes est une tactique dilatoire de la part du Bureau sortant de supprimer le vote au profit de son candidat mais il ne réussiront pas », a t-il rassuré, en invitant ses supporters à se mobiliser afin d’assurer la victoire le jour J.

 

Le président sortant Mahmoud Diané, qui soutient la candidature de son vice-président, a estimé récemment dans un droit de réponse sur AlloConakry que l’idée n’était pas de supprimer le vote de la majorité mais qu’il s’agissait plutôt de faire respecter les statuts et règlements intérieurs de l’Association.

 

Un référendum sur cette question devrait avoir lieu le 21 septembre. Mais quelque soit l’issue de ce référendum, « aucune loi ou règlement n’empêchera les Guinéens de Washington en règle ou non de voter s’ils le veulent », a déclaré à AlloConakry Aboubacar Loriko Camara, membre de la Commission  électorale indépendente (CEI) pour lequel le vote est un « droit sacré. »    Alsény Ben Bangoura

 

 

AlloConakry

1 commentaire

  1. Le contenu de cet article est incensé. On ne prétend pas diriger une communauté pour laquelle on a jamais servi et certes même pas un grain d’expérience en matière de gestion d’un groupement d’hommes. Voici un directeur de campagne qui vient à peine de résider dans la métropole de Washington il y a 5 mois qui, à mon avis, doit apprendre à connaitre les gens. Il était d’ailleurs dans le bureau sortant dont il juge un échec total, d’une part. Il est juste un opportuniste qui, en 9 ans dans le pays de l’Oncle Sam, a déjà fait 6 Etats et appartenu à plus de 5 non profits et 3 associations communautaires. De passage, je salue son courage et l’appelle à s’impliquer d’avantage dans la communauté.

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