Le président kényan Uhuru Kenyatta a démenti mardi que les islamistes somaliens shebab aient commis les derniers attentats meurtriers près de la côte touristique du pays, accusant « des réseaux politiques locaux ».
« Il ne s’agissait pas d’une attaque shebab. Des preuves montrent que des réseaux politiques locaux étaient impliqués dans la préparation et l’exécution de ce crime haineux » en lien avec des « gangs criminels » a-t-affirmé lors d’une allocution télévisée.
Les shebab, que l’armée kényane combat en Somalie, ont revendiqué les deux attaques, qui ont fait dimanche et lundi au moins 64 morts le long de la côte touristique de l’océan Indien.
Dans un communiqué, les shebab ont affirmé que l’attentat perpétré dimanche soir à Mpeketoni était une réponse à « la répression brutale du gouvernement kényan contre les musulmans au Kenya ».
Les touristes et « les étrangers, par souci de sécurité, devraient rester loin du Kenya », ont-ils averti. L’attentat de Mpeketoni a fait au moins 49 morts, selon la police. Agence
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