Siradou DalloLes militants de l’Union pour le progrès et Renouveau (UPR) vont se souvenir de la disparition de leur leader, Siradiou Diallo, à travers une série de manifestations prévues samedi à Labé où est enterré l’ancien journaliste et homme politique, rapporte l’agence APA citant une source proche du parti.

 

Selon cette source, dix ans après le décès de Siradiou Diallo le 14 mars 2004, les responsables de l’UPR ont décidé de se retrouver à Labé, la ville natale à 400 kilomètres de Conakry, pour commémorer l’anniversaire de sa mort, sous la direction de son successeur, Elhadj Ousmane Bah, actuel conseiller de la présidence.

 

Cette cérémonie de souvenirs sera marquée entre autres par une lecture du Saint Coran, puis des prières et enfin le recueillement sur sa tombe à Labé.

 

Siradiou Diallo était un journaliste et homme politique guinéen, qui a longtemps résidé à l’extérieur, avant son retour au bercail pour s’engager en politique.
Son parti, dirigé par le ministre Bah Ousmane, est le fruit de la fusion des partis respectifs de grands opposants historiques, Bâ Mamadou et Siradiou Diallo.

 

Bâ Mamadou en portera les couleurs de la nouvelle formation politique à l’élection présidentielle guinéenne de décembre 1998 et Siradiou Diallo deviendra son directeur de campagne.

 

Après leur défaite, le parti connaitra des dissensions internes, obligeant ainsi le doyen Bâ Mamadou à céder le fauteuil à Siradiou Diallo, pour prendre un autre parti.

 

A la mort de Siradiou Diallo, qui a servi 22 ans dans l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le 14 mars 2004, Bah Ousmane a pris les rênes du parti.

 

A l’entre-deux-tours de la présidentielle guinéenne de 2010, le parti de Siradiou Diallo a soutenu l’opposant historique, Alpha Condé, qui a remporté le scrutin, devant son challenger, l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo.

 

Conséquence, le leader de l’UPR a été coopté dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Mohamed Saïd Fofana comme ministre d’État des travaux publics et transports, avant d’être limogé au début de l’année 2014.

 

De 20 députés lors de la législature de 2002, l’UPR en a eu un député aux législatives de 2013. APA

 

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