Le président ougandais, Yoweri Museveni, et le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Tedros Adhanom, ont effectué ce lundi une visite à Juba pour maintenir la pression sur les factions rivales sud-soudanaises afin qu’elles mettent fin aux combats.
Le président ougandais a prévenu que les pays d’Afrique de l’Est devraient intervenir et mettre en déroute Riek Machar si ce dernier rejetait l’offre de cessez-le-feu faite par le gouvernement de Juba.
« Nous avons donné à Riek Machar quatre jours pour faire connaître sa réponse, et s’il ne le fait pas, nous devrons aller le chercher », a dit Yoweri Museveni, en précisant qu’il s’agissait de le « battre ».
Vendredi dernier, les dirigeants de pays d’Afrique de l’Est et de la Corne de l’Afrique, réunis au sein de l’organisation régionale Igad, l’Autorité intergouvernementale sur le développement, avait donné quatre jours aux deux rivaux pour entamer des discussions et mettre en oeuvre un cessez-le-feu.
Les deux hommes ont accepté le principe des pourparlers, sans cependant fixer de date.
Pour l’instant, seul Salva Kiir s’est dit prêt à un cessez-le-feu immédiat.
Yoweri Museveni est un allié clé de Salva Kiir, et a déployé des troupes ougandaises au Soudan du Sud après le début des combats mi-décembre.
Plus d’un millier de personnes ont été tuées par les violences ethniques des deux dernières semaines au Soudan du Sud. Selon l’ONU, la crise a fait 180.000 déplacés. Agence
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