Le pape François a demandé mercredi dans son message de Noël à « la ville et au monde » l’arrêt des violences en Centrafrique et dans le Soudan du Sud.
« Donne la paix à la République Centrafricaine, souvent oubliée des hommes. (…) Tu veux porter aussi la paix à cette terre, déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre », a affirmé Jorge Mario Bergoglio depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre.
Il a aussi appelé à « favoriser la concorde au Soudan du Sud, où les tensions actuelles ont déjà provoqué des victimes et menacent la cohabitation pacifique du jeune État ». Le pape a cité aussi les « continuelles attaques » contre des civils au Nigeria et le sort des déplacés en République démocratique du Congo et dans la Corne de l’Afrique.
La traite des êtres humains, grave « délit contre l’humanité
La traite des êtres humains est un « grave délit contre l’humanité », a accusé mercredi le pape François, dans son message de Noël « à la ville et au monde » (« urbi et orbi »). « Enfant de Bethléem, touche le coeur de tous ceux qui sont impliqués dans la traite des êtres humains, afin qu’ils se rendent compte de la gravité de tels délits contre l’humanité », a lancé le pape argentin depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre . Agence