Les dirigeants européens n’ont pris aucune mesure de rétorsion, cherchant seulement à « engager des discussions bilatérales avec les Etats-Unis » au sujet de la surveillance.
Le scandale de l’espionnage américain a continué à s’étendre ce vendredi et poussé les dirigeants européens, pour la plupart indignés, à demander à Washington de s’engager sur « un code de bonne conduite ».
De leur côté, l’Allemagne et le Brésil travaillent à la préparation d’une résolution à l’ONU sur la protection des libertés individuelles dans le contexte des révélations sur le programme d’espionnage international des États-Unis, selon des diplomates onusiens.
Après la France et l’Allemagne, l’Espagne a annoncé vendredi la convocation de l’ambassadeur américain à Madrid pour lui demander des explications.
Cette décision du Premier ministre Mariano Rajoy fait suite à de nouvelles révélations de la presse indiquant que l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) aurait espionné des membres du gouvernement espagnol, dont son prédécesseur José Luis Zapatero.
35 chefs d’États placés sur écoute
Un total de 35 dirigeants de la planète, dont la chancelière allemande Angela Merkel, auraient été écoutés, a affirmé jeudi le quotidien britannique « The Guardian ».
Coïncidence ou pas, le site internet de la NSA est resté inaccessible plusieurs heures vendredi, alimentant les rumeurs sur une attaque informatique, démenties par un porte-parole qui a parlé d’erreur technique interne au cours d’une mise à jour. Le Monde
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