Le chef de l’Etat congolais a évoqué le 12 août à Brazzaville, devant le parlement réuni en congrès, les bonnes performances que réalise le pays dans le domaine économique, social, politique et diplomatique
«Je peux affirmer sans triomphalisme, en toute responsabilité, que la nation congolaise jouit d’une bonne santé. Elle poursuit avec assurance et confiance son chemin de progression», a-t-il déclaré dans son message sur l’état de la nation.
Selon lui, la Banque mondiale a classé en 2012 l’économie congolaise parmi les dix premières de l’Afrique et le pays parmi les dix du continent appelés à l’émergence.
«Nous devons ce classement élogieux au taux de croissance de notre économie qui est resté en moyenne autour de 5% durant les dix dernières années», a renchéri Denis Sassou N’Guesso.
Le produit intérieur brut (PIB) du Congo a accru de 2000 milliards de francs CFA en 2002 à plus de 7500 milliards de francs CFA en 2012, alors que le PIB par habitant est passé de 886 dollars US à plus de 3500 dollars durant la même période.
Le chef de l’Etat congolais a soutenu que ces bonnes performances se poursuivront au cours de la prochaine décennie avec des pics en 2015, 2016 et 2017. Sur la gestion des finances publiques, il a signifié qu’elle se caractérisait depuis 2006 par un excédent budgétaire, chiffré en 2012 à plus de 500 milliards de francs CFA.
Le président Sassou N’Guesso a précisé que depuis 2002 la croissance économique nationale n’était plus tributaire seulement du pétrole.
Première ressource d’exportation du pays, l’or noir contribue à environ 70% des recettes budgétaires de l’Etat congolais. En 2010, la production pétrolière nationale a été estimée à 114 millions de barils contre 92 millions de barils actuellement.
«Sur la gestion des revenus du pétrole, le Congo a montré à la face du monde que cette dernière est totalement transparente.
C’est ainsi qu’après avoir passé au peigne fin les comptes pour les exercices 2010 et 2011, les experts internationaux ont déclaré en février de cette année que notre gestion des flux financiers du pétrole a été conforme aux normes édictées par l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE)», a souligné le premier citoyen congolais.
Les chantiers d’infrastructures engagés ces derniers temps dans le pays influent aussi sur la croissance économique du Congo. En effet, le secteur du bâtiment et des travaux publics a représenté 10% de la croissance nationale en 2012. Il est marqué par des chantiers de routes, d’infrastructures de production d’eau et d’énergie, d’édifices publics et d’autres ouvrages concourant au développement du pays.
L’élevage et l’agriculture ne sont pas en marge de l’embellie actuelle de l’économie congolaise, de même l’industrie, en affichant respectivement un taux de croissance de 8% en 2012. Quant aux mines, il est prévu l’entrée en exploitation cette année du gisement de fer de Mayoko.
«Cette revue de l’économie nationale nous permet de vous dire que l’émergence économique nationale est à notre portée. Ne relâchons pas l’effort. Continuons d’asseoir un cadre macroéconomique stable, d’assainir fondamentalement et durablement les finances publiques, d’observer la rigueur et l’orthodoxie dans l’exécution du budget de l’Etat», a dit le chef de l’Etat congolais. Avec CongoSite
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