obasowetoPoursuivant sa visite en Afrique du Sud, le président Obama s’est entretenu samedi avec  la secrétaire exécutive de l’Union africaine Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma, à Prétoria.

 

Selon un communiqué de la Maison Blanche reçu à Alloconakry, M. Obama a félicité Dr. Zuma pour le 50eme anniversaire de l’Unité africaine et réaffirmé l’engagement des Etats-Unis àraffermir les liens d’amitié et de coopération avec le continent.

 

Les deux leaderts ont également échange sur la paix et et la sécurité en Afrique, y compris la résolution des conflits en RDC, RCA, au Mali, au Soudan et au Soudan du Sud.

 

Ils ont par-ailleurs mis l’accent sur le rôle de l’Union africaine dans le développement économique et la réforme des institutions démocratiques à travers le continent.

 

L’avenir des femmes, de la jeunesse et le développement des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Afrique ont également été évoqués.

 

Auparavant, le president americain avait exhorte la jeunesse africaine à s’inspirer de Nelson Mandela, lors d’un discours à Soweto.

 

« Pensez à vingt-sept ans de prison. Penser aux souffrances, aux conflits et à l’éloignement de la famille et des amis », a lancé samedi M. Obama, en référence aux années de détention du héros de la lutte anti-apartheid.

 

« Il y a eu des moments sombres qui ont mis à l’épreuve sa foi dans l’humanité, mais il n’a jamais baissé les bras », a poursuivi le président américain devant une assemblée de jeunes africains prometteurs réunis dans un campus universitaire.

 

« Dans vos vies, il y aura aussi des moments qui mettront votre foi à l’épreuve », a-t-il poursuivi. Mais « l’avenir de ce continent est entre vos mains! »

 

Le township de Soweto, au sud-ouest de Johannesburg, qui se partage entre quartiers résidentiels de bon standing et bidonvilles, était l’endroit parfait pour tenir ce discours.

 

C’est ici qu’en 1976, des écoliers se sont insurgés contre l’imposition de la langue de leur oppresseur –l’afrikaans– comme unique langue d’enseignement.

 

Les émeutes, réprimées dans le sang, se sont propagées dans les autres townships du pays. AlloConakry avec Agence