KidalLa rébellion touareg du MNLA, qui occupe Kidal, dans le nord-est du Mali, a mis en garde Bamako contre une attaque sur cette ville, vers laquelle l’armée malienne avançait mardi.

 

« Si nous sommes attaqués, ce sera la fin des négociations et nous irons jusqu’au bout du combat », a déclaré Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), présent à Ouagadougou pour des discussions sur Kidal menées sous l’égide du Burkina Faso, pays médiateur.

 

L’armée malienne a affirmé mardi être partie à la reconquête de Kidal (nord-est du Mali) occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), accusée de pratiquer une « épuration raciale » à l’encontre des Noirs de cette ville.

 

Cette reconquête de Kidal a commencé le jour où un attentat suicide était commis au domicile dans cette ville d’un chef militaire du MNLA connu sous le prénom de Malick, tuant le kamikaze qui s’est fait exploser et blessant une personne qui se trouvait dans la maison, selon des témoins.

 

« C’est un terroriste qui a été pris en chasse par les hommes du MNLA et qui se dirigeait dans la maison d’un de nos officiers. Il s’est fait exploser à la porte d’entrée », a affirmé à Ouagadougou Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.