Des attaques sporadiques ciblant des infrastructures sécuritaires dans trois districts de l’ouest de l’Ouganda ont fait au moins 50 victimes, selon un communiqué de l’armée ougandaise.
Selon la source, 41 des assaillants avaient été tués, de même que 17 policiers et civils, après que des hommes armés ont attaqués des installations de l’armée dans les districts de Kasese, Ntoroko et Bundibugyo.
Selon la même source militaire, ces incursions ressemblent à des opérations synchronisées contre des commissariats de police et des casernes de l’armée situes à quelques kilomètres de la frontière congolaise et pourraient avoir été provoquées par des querelles tribales.
Le porte-parole de l’armée, Paddy Ankunda a indiqué que les autorités militaires ougandaises étaient en train d’étudier les raisons pouvant justifier de telles attaques et quels pourraient en être les instigateurs. Il a par ailleurs déclaré que 17 suspects avaient été arrêtés et qu’ils étaient d’une grande aide à la police dans la conduite de leurs investigations.
On craint de plus en plus dans le pays que les récentes violences soient l’œuvre d’un groupe rebelle ougandais basé dans l’est de la RD Congo. APA
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