Quatre personnes ont été tuées, et 10 autres blessées mardi au Congo dans des heurts entre force de l’ordre et manifestants opposés au référendum constitutionnel de dimanche qui pourrait permettre au président Denis Sassou Nguesso de se représenter en 2016, a-t-on indiqué de source officielle.
« Le bilan provisoire de cette insurrection organisée et coordonnée » se monte à « 4 morts, dont trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire [sud, NDLR], 7 blessés admis dans les hôpitaux de Brazzaville et trois éléments de la force publique grièvement blessés », a déclaré le ministre de l’Intérieur congolais, Raymond Mboulou, à la télévision publique.
Un des chefs de l’opposition Tsaty Mabiala, secrétaire général de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) affirme que le but des manifestations “est de ne pas permettre à M. Sassou d’organiser ce référendum » qui pourrait lui permettre de se représenter en 2016.
Lors d’une conference de presse commune mercredi à Paris avec son homologue malien IBK, le président français François Hollande a appelé le président congolais Denis Sassou Nguesso à « rassembler, respecter, apaiser. »
« Denis Sassou Nguesso peut consulter son peuple, ça fait partie de son droit et le peuple doit répondre. Ensuite il faut toujours veiller à rassembler, respecter et apaiser », a plaidé le président français dont le pays est responsable en grande partie du maintien au pouvoir des dictateurs en Afrique, notamment l’Afrique francophone. Agence
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